Jean 8-58 : « En vérité, en vérité, je vous le dis… »

 A-t-on cherché à savoir ce que voulu dire Jésus  ?

Jean 8-58 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu Abraham fût, je suis ». Le verset 8 58 n’interpella guère les Pères Église catholique.

Parmi les textes ayant servi à constituer le Nouveau Testament, plus d’un récit riche d’une connaissance insoupçonnée a été lu en toute ignorance durant des siècles.

 

Jean 8-58
Jean 8-58 rapporte les paroles de Jésus. Image (gratuite) par Dorothée QUENNESSON – Pixabay –

 

Je suis

Exode 3:11 … 14 Et Dieu dit à Moïse: « JE SUIS/SERAI QUI JE SERAI (’èhyèh asher ’èhyèh). »
Et il dit: « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël: JE SUIS (’èhyèh) m’a envoyé vers vous. »

Bibliste Thomas Römer

 

 

Jean 8 58 explication

Verset Jean 8 58 aurait dû porter à l’interrogation. Les paroles de Jésus permettraient d’orienter des recherches hors des sentiers bibliques. Dieu origine est neutre, non limitatif aux Écritures, ni aux Religions.

Par ailleurs, le nom « Eternel » donné à « Dieu » (Ancien Testament) est issu de l’expression « je suis »[2]. Thomas Römer, exégète biblique.

 

 

Qu’est-ce que Dieu ?

Comment Dieu s’est manifesté ? « pourquoi dans l’immensité des univers visibles et invisibles une minuscule planète, la Terre, a-t-elle été prise comme le dépositaire d’un message divin ? »

Verset Jean 58. Les paroles de Jésus mettent en lumière le terme «Eternité». Essayons de trouver un sens à la phrase :

 

 

Jésus leur dit : «En vérité, en vérité, je vous le dis, avant Abraham fût, je suis.»

Le verset (Jean 8-58) rapporte les paroles énigmatiques de Jésus. Jésus intimement lié imprégné de la divinité exprime à travers elle (en lui) quelque chose de plus grand.

En son nom, lui, intermédiaire, messager, Christ futur, révèle l’intemporalité de ce «quelque chose…»

Serait-ce une entité abstraite indéfinissable ? Un pur « Esprit[3] » ? La divinité pourrait elle « être » l’émanation d’un pur «Esprit—de-Toute-Eternité…» ?

 

 

Bibliquement

Antérieurement à Abraham. Scientifiquement, plus tôt que le big-bang, supposé à notre époque par une partie de la communauté scientifique. 

Auparavant l’incarnation de Jésus, avant la Révélation, Egyptienne ou Judaïque. Avant que la Création ne soit matérialisée apparaissant aux yeux des voyants.

Mais fallait-il que Jésus soit éclairé pour avoir de telles pensées. Paroles incomprises aujourd’hui encore.

Une des plus grandes lacunes de ce monde est de n’avoir point jamais voulu connaître l’origine céleste de l’homme. D’où vient l’erreur ?

 

Annotations

[1] Le verset illustrerait le prologue de Jean : «Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu.»

[2] Exode 3-14 : «14 Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle « je suis » m’a envoyé vers vous.»

[3] Dieu s’il existe est principalement «Esprit» ou «Souffle Créateur». Principe indéfinissable intrinsèque à toutes choses.

 

 

Saint Jean Par Maurice Guinguand

Maurice Guinguand écrivain ésotériste révèle un point important méconnu sur Saint-Jean. «Lorsque Saint Jean écrivit son Apocalypse, il se trouvait à l’île de Pathmos en Grèce.

Là, il put rencontrer une certaine Priscilla à Pépésa qui pouvait être originaire de Phrygie (région du Nord-Ouest de l’Asie Mineure.). Elle n’a rien à voir avec les Priscilliens qui deux siècles plus tard créèrent une secte particulière, mélangeant christianisme manichéisme corrompus.

Priscilla possédait des dons de voyances et surtout de visions qui lui ont permis de donner les preuves d’une certaine chrétienté, ou tout au moins, un certain effet mystique concernant le Christ et les visions christiques.

Priscilla pu également détailler la Nouvelle Jérusalem.

Il faut reconnaître que pour établir des notions de Nouvelle Jérusalem, il eut fallu qu’elle connaisse les écrits des prophètes hébreux. Tel Ezéchiel, et qu’elle ait connaissance aussi de ce qu’écrivit Saint-Jean sur La Nouvelle Jérusalem dans son Apocalypse.

C’est donc un point à éclaircir que ne semble pas connaître les écrivains ou les auteurs qui traitent de ce sujet».

 

 

Abram devient Abraham