Divinité Dieu

Divinité Intermédiaire

La divinité Dieu pourrait s’expliquer. Mais d’abord il faut un intermédiaire. Jésus semble indiqué. En fait, le refus de croire en Jésus physique, à l’émanation de Dieu en lui, soulève une contradiction autant chez les Juifs que chez les musulmans.

Effectivement, si les Juifs et les musulmans croyaient réellement aux Prophètes, ils auraient cru en la nature divine de Jésus.

 

C’est quoi la divinité de Dieu ?

A la question, c’est quoi la divinité de Dieu, (dont on ne sait rien), il est un aspect, que l’on ne prend pas en compte, parce que l’on ne le voit pas. Pourquoi, Jésus a défini « Dieu », en tant qu’un « Père » dans les cieux ? Explication :

Le Père, de même que le Fils, pourraient-ils être une métaphore sur un plan matériel, signifiant le corporel et l’incarnation ? Pourquoi pas, mais sur un plan supérieur, le « Père » pourrait être « Dieu Vivant » en le « Fils » incarné. Le Jésus physique, étant aussi sur un plan supérieur (un) pur Esprit.

On pourrait penser, que pour faciliter l’entendement, Jésus s’est référé à quelque chose d’identifiable en soi. Il aurait cherché un moyen permettant à chacun de remonter du visible à l’invisible, afin d’établir un lien intime avec l’Insondable. C’est à dire « Dieu ». En effet, si l’on réfléchit, le père terrestre n’est-il pas reconnaissable au sein de la famille ?

 

Père Céleste

Eh bien, par comparaison, on pourrait en déduire, que le « Père Céleste » était reconnaissable en « Jésus-Physique ». Sans doute, la venue de Jésus a concouru à une évolution progressive pour une part et pour les siècles des siècles.

Il est le premier à avoir apporter la notion du baptême dans l’Esprit Saint. Fallait-il que Jésus soit indissociable d’un pur Esprit ?

Par analogie, cela révèle le Père dans les cieux, forme adoptée par Jésus, comme le Fils incarnant sur la Terre, « Dieu Vivant », mais sans pour autant être Dieu, lui-même.

 

Jean, 5.45-47

 

Mais, voici Jésus, mu par l’Esprit s’adressant aux savants Juifs de l’époque. C’est limpide.

Jean, 5.45-47 : « 45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.

46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.

47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? »

 

La Divinité de Jésus

Approfondissons un peu la divinité de Jésus et non celle de Dieu, incommensurable, insondable et infini, pour cerner de part et d’autre une contradiction effective. Les musulmans ne peuvent pas concevoir l’union de deux natures en Jésus, à savoir, la nature divine et la nature humaine.

Dans cette perspective, l’incompréhension s’installe, le doute s’immisce, et la réflexion atteignant ses limites, fait place aussitôt à un rejet systématique.

Or, la pensée musulmane révèle l’impossibilité de tout un chacun à entrevoir une autre réalité et une autre nature que la sienne sur un plan matériel. C’est un fait, les croyants, croient.

Mais, le plus souvent, la croyance porte à croire, sans chercher à savoir. Certes, chercher « midi à quatorze heures » n’est pas une obligation et ce moyen n’apporte pas toujours une solution. Mais cela aiderait à approcher justement la divinité.

Chaque être ou presque a une parcelle divine en lui, latente, et dépendant de divers facteurs inhérents à l’hérédité tout d’abord et à la destinée individuelle.

Durant l’existence terrestre, cette parcelle ou encore, cet apport divin, croît ou décroît progressivement selon le mode de vie et selon les pensées, les paroles, et les actes. Plus amples informations dans le livre DIEU D’ORIGINE.

 

Animation Divine

Mais, brièvement, voici le résultat d’une observation, guère à la portée de tous, c’est à reconnaître. Détail, (p.200-201), extrait du livre Dieu D’origine, Bookelis, (2021).

Selon Maurice Guinguand, écrivain ésotériste : « l’esprit (à prendre) au sens « d’une animation divine » descend dans le fœtus de la femme enceinte 222 jours avant la naissance. »

Selon l’auteur, la lumière serait déjà dans la matière. La nature divine serait en l’homme. Voici un autre exemple : tout au long de sa vie l’homme est sans cesse tiraillé entre un haut et un bas. Beaucoup s’adonnent au niveau bas car il est le plus accessible.

Sans a priori, on retrouve chez des gens lettrés, comme chez d’autres versés dans la Spiritualité, bien que l’intellect aspire vers le haut, des pensées tirant vers le bas.

De cette manière, l’intellect prédomine, privant l’individu d’un apport supérieur qui lui aurait permis de pressentir la divinité ou ce qui le dépasse physiquement.

 

La Pensée Musulmane

Pour en revenir à la pensée musulmane, l’impossibilité à concevoir l’union de deux natures divine et humaine (sans opposition) en Jésus, témoignerait d’un enracinement de la pensée, plutôt que d’une élévation de celle-ci.

Le Judaïsme, pour sa part, ne conçoit pas plus, l’union de deux natures en Jésus. Or, l’esprit est lié à la matière et en principe en chaque être. Alors, combien plus en Jésus fait homme.

Le cas du Christ est unique. Il a incarné le Verbe parmi les hommes, les femmes et les petits enfants. Matthieu 19 :14 : « Laissez les petits enfants venir à moi, et ne les empêchez point ; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent ».

 

Fils de Dieu ?

Devant ce constat, on pourrait se demander encore : qui, a eu, dans l’Histoire de l’Humanité un destin semblable, voire égalant et surpassant celui de Jésus-Christ.

En fait, la question porte à la réflexion, si peu, que n’intervienne de trop l’intellect, utile cependant, pour envisager à un degré moindre de la nature humaine, la nature réelle de Jésus.

En effet, en ce qui concerne l’esprit animant le Jésus physique, comment ne pourrait-on pas situer le Personnage sur un plan supérieur ?

A ce stade, n’y aurait-il qu’un pas, pour approcher le divin et pressentir le sens donné à « Fils de Dieu » ?

 

 

Quatrième de Couverture