Bible et Ancien Testament
Bible et Ancien Testament sont vrai. Les textes bibliques ne sont pas faux, mais la traduction n’est pas toute à faite exacte. La Genèse par exemple, suivie des trois premiers livres, est assez difficile à comprendre. Parce qu’il n’a pas été révélé tout ce que ces ouvrages contiennent.
Les pères chrétiens n’ont pas cherché à donner d’explications, tant cela les embarrassait. Dès le commencement, il y eu leurs interprétations, et la religion prit un sens tout personnel.
Selon les documents qu’ils possédaient, il y a eu parmi tous les Évangiles soumis. Les Évangiles Apocryphes.
Évangiles Apocryphes
On dit beaucoup de choses sur les évangiles apocryphes. De même, sur la personnalité et le caractère d’un « jésus » très différent de celui que l’on découvre dans les Évangiles canoniques.
Certains Évangiles Apocryphes[1], non celui de Nicodème, mais plutôt l’Evangile gnostique de Thomas, corrobore les règles officielles, qu’on a appelées « Canoniques ».
L’Evangile le plus précis est certainement celui de Saint-Jean, tandis que les autres, surtout celui de Saint-Luc ou de Saint-Marc, ont été guidés par Saint-Paul.
Ce dernier n’avait pas été désigné apôtre par Jésus, quoi qu’en disent les pères de l’Eglise catholique.
Evangiles des Douze Apôtres
Durant les premiers siècles après J.-C., les pères de l’Eglise chrétienne, ont appuyé leur certitude sur des écrits gnostiques, qu’ils ont condamnés par la suite.
Ils ont attesté que Paul de Tarse était un des apôtres de Jésus-Christ au même titre que les Quatre Evangélistes. C’est inexact, Paul ne fait pas partie des Douze Apôtres. L’Eglise chrétienne seule a ajouté un 13ème apôtre.
Quelques apocryphes chrétiens d’origine gnostique : Les Evangiles des Douze Apôtres, des Soixante-Dix, de Philippe, _ Thomas, les Actes _ Thomas, _ Pierre, d’André… Le Livre de la Nativité de la Vierge, le Livre de l’Enfance, (Les Enfances du Seigneur ?) …
Par ailleurs, le Manichéisme[2] était une religion inspirée du gnosticisme. Avant sa conversion au christianisme, Saint Augustin, entre (373 et 387), a été un fervent adepte de cette religion.
Il est devenu ensuite un opposant radical au manichéisme. Au fil du temps, ses écrits ont apporté une grande connaissance sur la religion de Mani.
Pour en revenir aux Evangiles officiels, Marc, Matthieu et Luc, sont des évangiles dits synoptiques, car ils sont organisés d’une manière assez semblable.
Evangile de Jean
L’Evangile de Jean se démarque, il est doctrinaire et renferme tout un savoir. Dans son évangile, quelques chapitres des Actes apocryphes sont de Jean lui-même. En revanche, la plupart des apocryphes ne sont pas des auteurs à qui on les attribue.
Quatre Évangiles
Des Quatre Évangiles officiels, les anciens Pères chrétiens ont en extrait un enseignement qui ne s’est plus occupé du côté abstrait du texte. Mais plutôt du plan personnage, religieux, idéologique, et non plus, du plan réalité.
C’est-à-dire qu’ils n’ont pas cherché à comprendre ce qui était caché, mais ils l’ont accepté comme tel. Ainsi, au fil du temps, leurs successeurs firent de même, jusqu’à nous autres, individus du XXIᵉ siècle.
Il est évident que l’on s’interroge à la lecture de la Bible. L’Église catholique qui ordonne[3] toujours ses prêtres de moins en moins éclairés, s’appuie totalement sur les quatorze Épîtres de Saint-Paul. Ce tout contenu dans le Nouveau-Testament.
L’itinéraire usité de l’Eglise catholique depuis des siècles est scrupuleusement respecté.
L’Eglise ne cite que ceux dont elle a appris. Elle n’a jamais mis en doute, Dieu l’en garde, les écrits de Saint-Paul. Bien que celui-ci, n’eût sans doute pas le privilège d’être désigné apôtre par Jésus. Cependant, et c’est à reconnaître, Paul a été un excellent participant à l’éclosion du Christianisme.
Bible Ancien Testament
À la question, la Bible est-elle authentique ? Sûrement. Mais beaucoup des récits sont très exagérés, et l’ordre des textes laisse à désirer, comme d’ailleurs la majeure partie de l’Ancien Testament.
De plus, tous les récits et toutes les histoires bibliques, hors le concept judaïque, ne proviennent pas de la parole de Dieu.
Le croire serait peut-être un acte de Foi, mais également une forme de croyance aveugle, voire une régression.
En fait, croire que toute la Bible relèverait de la parole de Dieu, équivaudrait à refuser de participer à sa propre évolution mentale et spirituelle.
[1] « On qualifie généralement d’apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit « dont l’authenticité n’est pas établie » Source : Wikipédia.
[2] Le manichéisme est une religion fondée par le perse Mani au IIIe siècle. C’est un syncrétisme du zoroastrisme, du bouddhisme et du christianisme. Source : Wikipédia.
– Note de l’auteur : Le Bouddhisme (7ème école) a été fondé par le Bouddha Gautama, (Vème siècle). Gautama considérait que la vie n’était que souffrances, (chap.2). Zarathoustra, (VIème siècle av J.-C.), partageait la même pensée. Pour lui, ses semblables étaient destinés à la souffrance, à la maladie, à l’esclavage, etc.
Ahura-Mazda
Par ailleurs, la Création du monde par le dieu « Ahura-Mazda », produisit deux esprits opposés, Spenta Mainyu, l’esprit du Bien, (Lumière), et Angra Mainyu, l’esprit du Mal, (Ténèbres), nommé aussi « Ahriman ».
Il est vrai, que le Manichéisme inspiré des écrits gnostiques, démontrent que la vie est une lutte permanente entre le bien et le mal.
Les gnostiques pensaient que l’âme est emprisonnée dans le corps de chair. Le retour vers Dieu, ne pouvait dépendre que d’un mépris du corps et d’une ascèse rigoureuse durant la vie. Sinon la mort, inévitable, était considérée, de leur point de vue, comme une anomalie.
La pensée gnostique sur la nature céleste et terrestre de Jésus-Christ, n’appartient qu’au gnosticisme. Par exemple, un dieu sauveur ne peut revêtir un corps de chair.
Pour le gnostique, Jésus n’avait pas de corps physique, etc. Autant dire que l’ignorance perdurant depuis des millénaires est demeurée intacte.
[3] Depuis Vatican II, l’ordination des prêtres n’est plus pratiquée selon le rituel authentique. Actuellement, dans sa forme et son principe, l’ordination des prêtres est devenue simplette. L’ordination ne fait plus appel aux valeurs d’antan et aux pratiques rituéliques et physiques.