Abram devient Abraham
Genèse 17-5 : On ne t’appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations.…
Les Saintes Écritures sont fondées avec Abram qui devient Abraham. Jusqu’à la destruction du temple de Jérusalem.
Abram a ses origines hors Summer et Mésopotamie[1]. Le monothéisme a les siennes en dehors du judaïsme. Abraham a eu un rôle prédominant dans histoire naissante du peuple d’Israël.
Tout d’abord, Abram, appelé par la suite, Abraham, est un personnage biblique incontournable. Selon Ancien Testament, il est d’une part le premier homme à ne croire qu’en un seul dieu. Serait-il le précurseur du monothéisme ?
D’autre part, Abraham est considéré par les trois grandes religions monothéistes comme étant avec Isaac, Jacob, et ses douze fils, symbolisant les 12 tributs d’Israël, l’un des trois Patriarches les plus célèbres.
Par ailleurs, Albert de Pury, exégète, pourrait éclairer les recherches.
Selon les Écritures, L’Eternel lui demande de partir de son pays de naissance, la ville de Ur, (Irak actuelle), pour se rendre à Canaan[2], (Genèse 12. 1-3). Ainsi, il partit donc avec son épouse « Saraï », son neveu « Lot », et ses serviteurs. Une fois rendu à Canaan, ils vécurent en nomades.
Monothéisme
Existerait-il un monothéisme antérieur à Abraham ? On serait tenté de l’affirmer. Ahura-Mazda[1] est reconnu comme le seul et unique Dieu parmi les dieux.
Le Psaume Asaph est révélateur, (chap.5) : « Le dieu unique ». Il y a aussi le dieu Mardouk, le dieu Babylonien, (chap.8) : « Mardouk un dieu unique ! » Avant de croire, il y aurait des pistes à suivre.
Le monothéisme[2] judaïque ou biblique n’est pas âgé de 4 000 ans. Plutôt, 2 600 ans, époque actuelle incluse, dont les 2 000 ans qui séparent la naissance Jésus de Nazareth.
Pour cause d’ignorance volontaire, compte tenu des études, les pères église catholique ont déclaré que le Dieu d’Israël était celui des chrétiens.
Contrairement aux idées reçues, le monothéisme judaïque n’est absolument pas le fondement des monothéismes, chrétien, et musulman.
Le Dieu des Juifs, Yhwh, n’est point « Dieu », le Père, du monothéisme chrétien, ni le « Allah » du monothéisme musulman.
Le monothéisme juif, récent, s’élabore avec la Torah et le Talmud, tous deux empreint d’une influence Pharisienne ! Rappelons également que 2 600 ans av Jésus-Christ, le peuple hébreu, puis juif, était polythéiste, enclin à la monolâtrie.
Conclusion, le monothéisme est antérieur, non seulement à Abraham et à Ahura-Mazda. Mais aussi à pharaon Akhénaton, (Amenhotep IV), voire ci-après, la quatrième dynastie Egypte.
[1] Ahura-Mazda, aurait engendré Mithra, le dieu du soleil, lune, et étoiles. – La religion de Mithra, (chap.19) –
[2] « Le monothéisme strict, dont témoigne le deuxième Ésaïe, et qui s’impose théologiquement dans la Torah, est à la racine de l’aniconisme biblique. En effet, dès lors que le prophète dénonce la réalité artisanale des divinités fabriquées, il devient logique d’affirmer l’impossibilité de représenter le divin.
Le monothéisme constitue le point de départ de l’interdit de l’image et en même temps sa légitimation théologique. » © Dany Nocquet, SBEV / Éd. du Cerf, Cahier Évangile n° 154 (décembre 2010), « Le Dieu unique et les autres – Esquisse de l’évolution religieuse de l’ancien Israël », p. 33.
Abram concept Dieu unique
Le concept dieu unique assimilé à Abram a servi de fondement aux trois grandes Religions monothéistes. C’est sur cette base que la religion exotérique origine hébraïque a fondé la première sa mystique. Et, par la suite, plus décisivement avec Moïse et les Tables de la Loi.
Mais, la révélation extraite de son concept origine hébraïque aurait pu avoir une toute autre réalité. Pourquoi pas en Égypte ?
Contre tout avis, il y aurait de bonnes raisons de penser et de dire. Le monothéisme procédant d’une recherche spirituelle, et non d’une loi qui implique de croire en un seul dieu, au risque d’encourir une sentence. Comme le stipule la Torah, avait été exprimé et signifié jadis à travers différents cultes égyptiens. L’un d’entre eux, assez révélateur exprimait déjà l’idée trine contenue en « Unité Primordiale ».
Quatrième dynastie Égypte
La quatrième dynastie Égypte, rendait un culte à « Osiris Isis et Horus ». On retrouvera par la suite le même Principe en la Sainte Trinité vivifiée avec le Messie « Verbe fait Chair ».
Toutefois, beaucoup d’exégètes, écrivains et autres passionnés par l’histoire des religions, s’accordent à penser et à dire que le monothéisme relève de la XVIIème Dynastie d’Égypte.
A en croire les érudits, le premier monothéisme verrait le jour avec Akhénaton[1].
Akhénaton a bouleversé le courant historique Egyptien, mais il n’a pas forcément participé au mieux à son évolution.
Le monothéisme Akhénaton ne relevait pas directement d’une inspiration divine. Mais d’une inspiration solaire.
N’était-ce pas une élévation de la pensée tendant à rejoindre le soleil, L’Eternel ? Jésus ? On ne saurait l’attester. Mais, on ne le pense pas.
[1] Les religions. Des origines au IIIème millénaire : « C’est, assez précisément, aux alentours du mois de novembre 1343 av. Jésus-Christ, que l’on peut faire remonter la première « expérience monothéiste » de l’histoire de l’humanité.
Il y a donc près de 3 360 ans, le jeune roi Amenhotep IV, âgé de moins de 15 ans et résidant alors à Thèbes, entreprît au passage de l’an III à l’an IV de son règne une réforme cultuelle sans précédent. » Rédacteurs : Jean-François Dortier, Laurent Testot. Editions Sciences Humaines, 2017.
Abram première alliance Genèse 12. 1
« 1L’Eternel s’adresse à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. …2Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
3Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. 4Il partit, comme l’Eternel le lui avait commandé, et Lot partit avec lui. Il était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu’il sortit de Charan… »
L’Eternel lui promet également que sa descendance possèdera Canaan, sans nul doute possible. Or, en ce qui concerne la phrase, et le sens du verbe « posséder », on n’a aucune idée de toutes les traductions possibles, présentant un contexte différent.
Par exemple, certains s’accordent à penser que seul « Yhwh » demeure propriétaire du pays de Canaan. Bref, on n’a pas la vocation de « Thomas Römer[3] ».
Abram devient Abraham
La circoncision serait en quelque sorte le signe d’un renouveau, marquant un renouvellement de l’alliance faite autrefois entre l’Eternel et Noé[4]. A cette occasion également son nom devient « Abraham », et le nom de Saraï devient « Sarah ».
– On privilégierait plutôt une seconde alliance, comprenant les changements des noms et la circoncision plutôt qu’un renouvellement de la première, Genèse 12. 1-3. Pourquoi ?
Parce que, si cette dernière concernait un renouvellement ou un renforcement du premier pacte, celui-ci aurait été assez semblable – il n’est pas fait référence ici au pacte établi entre L’Eternel et Noé, mais à l’alliance faite plus tard entre L’Eternel et Abram –.
Maintenant, pour que découle une grande nation de ce Patriarche selon les promesses de L’Eternel, il lui fallait bien une descendance. Or, Saraï, sa femme ne parvenait pas à enfanter. Mais, parmi les serviteurs, il y avait une servante Egyptienne du nom de « Hagar ». Petite précision, il était âgé de 86 ans, lorsqu’il mit enceinte Hagar, (Genèse 16. 1-3).
Pourquoi Abraham a été vers sa servante Hagar ?
Parce que d’une part, il fut exhorté par son épouse Saraï, et d’autre part, la loi hébraïque le permettait[5], puisque Saraï, son épouse était stérile.
Après qu’elle fut enceinte, Hagar regardait avec mépris sa maitresse, Genèse 16. 6-8 :
« …6Ainsi il répondit à Saraï : Voici, ta servante est en ton pouvoir, agis à son égard comme tu le trouveras bon. Alors Saraï la maltraita ; et Agar s’enfuit loin d’elle. 7L’ange de l’Eternel la trouva près d’une source d’eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Schur. 8Il dit : Agar, servante de Saraï, d’où viens-tu, et où vas-tu ? Elle répondit : Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse… »
Genèse 16. 9-11 : « …9L’ange de l’Eternel lui parla ainsi : Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main. 10L’ange de l’Eternel lui promis : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter. 11L’ange de l’Eternel lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d’Ismaël ; car l’Eternel t’a entendue dans ton affliction… »
Abram Seconde Alliance
Toujours selon la version biblique, voici le second pacte ou la deuxième alliance, (différente de la première), établie entre L’Eternel[6] et Abram : Genèse 17. 4-11 : « …4Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. 5On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations.
6Je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi… » ; « 8Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu… » ; « 10C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis. 11Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous… ».
D’un homme âgé de 100 ans et d’une femme stérile âgée de 90 ans, aurait-il pu naître un enfant ?
Bible de Jérusalem, Genèse 21 : « 1 Yahvé visita Sara comme il avait annoncé et il fit pour elle comme il avait promis. 2 Sara conçut et enfanta un fils à son époux déjà vieux, au temps que Dieu avait marqué. 3 Au fils qui lui naquit, enfanté par Sara, Abraham donna le nom d’Isaac… »
Exégète Albert de Pury
Concernant Abraham et sa descendance, le théologien exégète « Albert de Pury » apporte un complément des plus enrichissants, et même, des plus surprenants : « Je pense que l’auteur sacerdotal, ce grand partisan de Cyrus, a choisi ce personnage – Abraham – pour construire une espèce de généalogie, qui n’est pas uniquement juive ou uniquement israélite.
C’est avant tout une généalogie régionale où il y établie les liens de parentés, entre Ismaël et Isaac, l’ancêtre des Juifs, selon lui, et Ismaël, l’ancêtre de tous ces groupes arabes, qui déjà, et justement à cette époque, viennent s’installer dans le Sud de la Palestine ».
L’Eternel Ancien Testament
La Bible atteste que Abram serait un descendant de Noé, Jacob, etc. Mais, ce n’est pas l’avis de tous. Par ailleurs, si l’on se réfère à Yhwh, le démiurge biblique (Ancien Testament), il serait en effet, le point de départ, du fait qu’il est considéré par les trois grandes religions monothéistes comme étant le premier homme à ne croire qu’en un seul Dieu.
C’est aussi, celui qui se soumet à Lui, une première fois en quittant sa ville natale, et une seconde fois, en raison du sacrifice d’Isaac demandé par « L’Eternel ».
Maintenant, si l’on cherche à situer géographiquement et historiquement le personnage, il aurait quitté Ur sa ville natale en Mésopotamie[7], un peu avant la fin de l’empire sumérien, aux environs de 1890 avant notre ère[8].
Selon les Écritures hébraïques, on sait à présent et approximativement comment. Quant au pourquoi, L’Eternel s’est manifesté à lui. On l’apprendra par la suite… Mais avant, la question suivante pourrait être utile.
Le Démiurge de l’Ancien Testament ne révèlerait-il pas un aspect seulement de la vérité vraie sur ce « Dieu origine » ?
Yhwh
Bible, à titre réductif ou selon une étroitesse d’esprit, commune à plus d’un individu, on pourrait se le demander. Le Yhwh biblique fait-il du parti prix ? Il semble avoir jeté son dévolu sur le peuple d’Israël. Il l’a élu, promu à un haut rang, et lui a promis le pays de Canaan. Dans ces conditions, Yahvé ne semblerait-il pas un peu sectaire, étranger, et à la ressemblance de ses dirigeants ?
Or, les Écritures, renseigneraient-elles sur sa nature réelle ? En fait, on n’a aucune idée, sur (ce que pourrait-être) ce Démiurge ? Hormis plus tard avec le « Verbe fait chair » ? Car, en dehors des idées reçues, la venue de Jésus-Christ, n’a-t-elle pas suscitée autant d’admiration, que de haine ?
Au risque d’être incompris ? Le Christ, n’aurait-il pas indirectement renforcé des croyances allant même à son encontre ?
Epoque de Jésus
Au temps de Jésus, les croyances étaient imprécises et très diversifiées. L’idéalisation d’une divinité en particulier était quasi inexistante ou très vague. Il manquait l’apport de la Lumière (vivifiante) émanant d’un pur Esprit sur un plan supérieur ou un plan céleste.
Il manquait aussi un intermédiaire. Un être à part. Prédisposé à recevoir la Lumière pour diffuser le « Pur Esprit » ou le « Saint Esprit » sur un plan physique et matériel pour le bien de tous.
A compter de Jésus, son enseignement moral et spirituel sur la Résurrection, l’idée sur la divinité sera-t-elle toujours aussi vague sinon plus qu’à l’époque de Jésus ?Jusqu’à empêcher de concevoir une autre réalité que la sienne sur un plan non-terrestre ?
Idée du Dieu unique
Intéressons-nous au Dieu unique de l’Ancien Testament.
Quelle est l’origine de Yahvé ?
L’idée d’une Divinité masculine unique est-elle née spontanément d’un courant de Foi ? D’une idéologie remaniée maintes fois et aux tendances misogynes ? Bien des révisions s’imposeraient.
Livre DIEU ORIGINE se charge pour une part de répondre à ces questions. Alors, pour le peu, étayons les idées et efforçons-nous d’éclairer l’horizon. Au-delà de la ligne de flottaison, pour emprunter l’expression à « Hubert Reeves ».
Apprenons, en point de départ, que l’idée d’un être divin unique concerne la religion exotérique d’origine hébraïque.
À partir du Judaïsme, le féminin disparaît. Seul un Dieu unique, mâle, célibataire, puissant, ne tolérant aucune autre déité apparaît. Ainsi naquit le Yahvé d’Israël.
Dire que plus tard et pour une raison différente, le Christ allait renforcer l’idée. Or, en remontant le courant des millénaires nous retrouvons le même Yahvé avec sa compagne Asherah.
Plus récemment, aux environs du VI e siècle – l’époque Exil, jusqu’à l’ère chrétienne – un pré-monothéisme à Babylone se dévoile, avec une divinité au-dessus de toutes les autres. Une Divinité Masculine, ô combien inspirateur.
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[1] « Albert Pury », exégète et bibliste suisse : « Abraham paraît très enraciné dans le sud de la Palestine, et en particulier dans la région d’Hébron. A mon avis, Abraham n’aurait rien à voir avec la Mésopotamie. Seule l’invention savante pure et simple de l’auteur sacerdotal fait partir Abraham d’Ur en Chaldée. Ensuite, il y a le passage par Aram, en Mésopotamie du Nord, Ur actuelle, la Turquie Méridionale sur l’Euphrate, etc. »
[2] « Le pays de Canaan regroupe ce que nous appelons aujourd’hui les territoires palestiniens, l’état d’Israël, l’ouest de la Jordanie, le Liban et l’ouest de la Syrie. Ce lieu n’est pas peuplé de sémites ce qui s’explique, conformément à la vision biblique de l’origine de l’homme, du fait que ses habitants sont les descendants d’un frère de Sem nommé Cham qui avait pour fils Cana’an. C’est donc le nom de ce petit-fils de Noé qui donne le nom de cette région. » Source : Mediapart.fr
[3] L’idée se retrouve aussi en Lv 25 où il est dit que Yhwh est le vrai propriétaire de la terre de Canaan, et les Israélites n’ont qu’un statut d’hôtes et de résidents dans ce pays (« Canaan est à moi, car vous êtes chez moi comme des immigrés – guérim – et comme habitants », v. 23).
Dans ce cas on peut dire que les deux expressions au v. 8 se complètent : ceux à qui le lieu est donnée en usufruit permanent y restent cependant des étrangers, puisque le vrai propriétaire est Yhwh. Donc ce qui est permanent pour Abraham et sa descendance, c’est le droit de profiter de Canaan dont jouissent tous de ses descendants qui y vivent.
[4] Genèse 9, 1-10, 32 : 9 12 : Et Dieu s’exprima : « C’est ici le signe du pacte que j’établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : 13 j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. 14 Quand j’aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l’arc paraîtra dans la nue ;
15 et je me souviendrai de ma promesse entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. 16 L’arc sera dans la nue ; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre. 17 Et Dieu dit à Noé : Tel est le signe que j’établis entre moi et toute chair qui est sur la terre. »
[5] 16.2 La stérilité d’une femme était souvent considérée comme une punition divine (25.21 ; Lv 20.20 ; Jr 22.30 ; Ps 127.3-4). La coutume (consignée dans le code d’Hammourabi, roi babylonien du IIe millénaire av. J.-C.) autorisait la femme stérile à choisir une épouse à son mari et à considérer comme siens les enfants que celle-ci lui donnerait. Source : biblica.com
[6] La Bible de Jérusalem, Genèse 17. 1-27 : « 1 Lorsqu’Abram eut atteint quatre-vingt-dix-neuf ans, Yahvé lui apparut et lui révéla : « Je suis El Shaddaï, marche en ma présence et sois parfait… » ; « 26 Ce jour même furent circoncis Abraham et son fils Ismaël, 27 et tous les hommes de sa maison, enfants de la maison ou acquis d’un étranger à prix d’argent, furent circoncis avec lui. » – El Shaddaï (El Tout-Puissant).
[7] La ville d’Ur, d’où Abram serait parti, n’est pas à proprement parler, une ville en Mésopotamie, mais plutôt un nom donné à un lieu. Selon les versions de la Bible, par exemple, Louis Segond Bible : « 7L’Eternel lui parla encore : Je suis l’Eternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays. » C’est donc Canaan ou encore la terre promise.
[8] Note de l’auteur : Pour un même évènement et un même personnage, tel « Abraham », les datations peuvent être différentes. Pourquoi ? Parce que l’on se réfère à la fois à la chronologie biblique, et à la chronologie non-biblique, grâce aux travaux des historiens et des spécialistes de la Bible. Comme « Thomas Römer » ; « Albert Pury ». Et, d’autres … En ce qui concerne le départ (supposé) d’Abram, d’Ur, 1890 est la date communément retenue.