Légende Hiram – Franc-Maçonnerie
Franc-Maçonnerie base son initiation sur la légende Hiram.
Légende Hiram interprétée par Maurice Guinguand écrivain ésotériste ancien Compagnon.
La légende concerne David, roi d’Israël.
On raconte tout et n’importe quoi sur la légende d’Hiram !
Roi David
Le roi David ayant le projet d’édifier un Temple en l’honneur de l’Éternel avait amassé d’immenses trésors. Mais, s’étant écarté des sentiers de la vertu, le roi s’avoua indigne d’être assisté par L’Eternel pour réaliser un si vaste chantier. Ainsi la tache fut confiée à son fils Salomon.
L’histoire du roi David et du temple de Salomon ont fait s’interroger un bon nombre d’archéologues, biblistes et historiens. Sans plus attendre, découvrons la légende d’Hiram et comprenons une bonne fois pour « Tous ! »
Légende Hiram
« L’une des légendes reprise par le compagnonnage et la franc-maçonnerie dans le but d’atteindre la maîtrise totale est la légende Hiram.
Hiram était ce fondeur que Salomon avait mandé afin de pouvoir lui construire le Temple destiné à l’Éternel.
Les Hébreux n’avaient aucune connaissance pratique leur permettant d’appliquer les règles ésotériques pour réaliser des œuvres architecturale. Même après avoir été instruit par Jéhovah.
Salomon s’adressa donc à Hiram le fondeur et à la reine de Saba.
Extrait Livre des rois (7, 14)
« Hiram, fils d’une veuve de la tribu de Nephtali et d’un père tyrien qui travaillait sur l’airain. Hiram était rempli de sagesse, d’intelligence et de savoir pour faire toutes sortes d’ouvrages d’airain ; il arriva auprès du roi Salomon et il exécuta tous ses ouvrages.
Il fit les deux colonnes d’airain, la première avec 18 coudées de hauteur, et un fil de 12 coudées mesurait la circonférence de la deuxième.
(De même), deux chapiteaux d’airain pour mettre sue les sommets des colonnes.
(Et), des treillis en forme de réseaux, des festons façonnés en chaînette pour les chapiteaux qui étaient sur les sommets des colonnes et ainsi tous les détails de la construction. »
« La légende compagnonnique ajoute qu’un jour Hiram, ne voulant révéler le secret de sa maîtrise, fut assailli par trois compagnons et poignardé. C’est ainsi qu’il fut mis au cercueil et put rejoindre alors la lumière originelle.
Souvent une légende se voit déformée ou extrapolée.
Vérité au ciel
« La grande faute et la principale, on oublie d’identifier la légende Hiram au ciel. Là est la vérité du message.
On pense qu’il s’agit d’un personnage physique, historique et mythique. Mais cette légende n’est qu’une interprétation humaine du ciel, dictée par le firmament.
Salomon, le jeune roi, est le soleil qui va sur terre tracer aux hommes la Maison-Dieu. Le matin du printemps, le Soleil marque le renouveau. Il pénètre dans le temple de la terre et veut sacraliser son œuvre.
Le soleil commence à lancer ses rayons, mais il lui manque l’édifice. C’est à dire l’architecture ou les indices célestes qui justifieront sa course en la consacrant.
Ainsi, vont apparaître dans le ciel Cassiopée, la reine noire, puis Orion, fils de Saturne, le fondeur, ou d’Héphaïstos, le forgeron.
C’est alors que s’élèveront les deux colonnes du Temple * constellation des Gémeaux, sous les yeux des étoiles du Cocher. Autres appellations : Iacchos, Maître Jacques, Iacoumètre”.
Orion
« La constellation d’Orion est reconnaissable à ses trois étoiles en ligne formant baudrier de son épée. Il est aussi guerrier dans les autres mythologies. Orion disparaît de notre ciel au mois de mai et reparaît en octobre.
Les trois étoiles en ligne, montant du sud, représentent également les trois Rois mages venant pour l’adoration à la crèche.
La légende Hiram enseigne. Lorsque Orion se couche, ces trois étoiles figurent aussi les trois compagnons qui tuent le maître. Voilà l’explication du meurtre d’Hiram le fondeur.
La maîtrise consistait autrefois à savoir faire la transposition d’un mythe par rapport à des éléments symboliques et opératifs en fonction d’un message céleste.
Il était facile de le retrouver si on avait atteint une certaine lumière.
Le Cocher était aussi la constellation indiquant (près de la Voie lactée) le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est ainsi que pendant des siècles, pèlerins et compagnons le suivirent pour aller retrouver la lumière du « Rayon Vert ».
Tout le savoir compagnonnique se lit au ciel.
Au-dessus de Maître Jacques se situe la constellation de la Grande Ourse. Aux VIIe et VIIIe siècles, elle est appelée le Sarcophage, qualificatif d’origine arabe ».
On cherche à affirmer ou infirmer des récits bibliques sans savoir lesquels pourraient être des légendes inspirées du ciel et dictée par le ciel aux hommes de bonne volonté.